Les voitures automobiles anciennes et les véhicule anciens de collection, v2.
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La marque Mathis, France 1905 - 1940.
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La marque de voitures automobiles française Mathis fut fondée en 1905 par Emile Mathis et cessa son activité en 1940.
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Mathis était un constructeur automobile fondé par Émile Mathis à Strasbourg dans l'Empire allemand jusqu'en 1918 et devenu français ensuite.
Il a produit des automobiles de 1905 à 1940 mais également des véhicules utilitaires de 1919 à 1934, quelques tracteurs agricoles et un moteur d'avion.
Émile Mathis fut d'abord distributeur d'automobiles de diverses marques à Strasbourg, ville faisant alors partie de l'Empire allemand, jusqu'en 1918.
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Histoire Chronologique de l'ancienne marque automobile " Mathis ", France 1905 - 1940.
La société Mathis, comme la société Bugatti, changea de nationalité en 1918, lors du retour de l’Alsace-Lorraine à la France.
Les premières voitures construites à Strasbourg, jusqu’en 1903, ne furent que des prototypes, dont une grosse 4 cylindres, 150 x 160 mm, 100 CV.
Les premières automobiles vendues au public furent, de 1904 à 1905, les Hermès conçues par Ettore Bugatti, Bugatti étant devenu un ingénieur indépendant, conseiller technique, Mathis adjoignit à son affaire la vente des De Dietrich, Panhard et Rochet-Schneider et devint aussi l’agent général, pour l’Europe centrale, de Fiat et Minerva.
Ce ne fut qu’en 1910 qu’une vraie Mathis fut mise en vente, c’était une 4 cylindres coulés en un seul bloc, 2 litres, 8/20 CV, à soupapes latérales avec un vilebrequin à 3 paliers, une boîte indépendante 4 vitesses et une transmission par arbre, un modèle plus gros, 2,8 litres, fut à cette époque fabriqué pour Mathis par Stoewer, de Stettin.
Avant la Première Guerre, la réputation de Mathis fut principalement établie sur des petites 4 cylindres de construction soignée, particulièrement la Babylette 1100 cm3 et la Baby 1,3 litres.
La société Mathis, comme la société Bugatti, changea de nationalité en 1918, lors du retour de l’Alsace-Lorraine à la France.
Après la Première Guerre, Mathis sortit une jolie petite 4 cylindres à soupapes latérales coulées en un seul bloc, 8/15 CV.
Dans les premières années 20, les voitures Mathis furent équipées d’un moteur en général peu puissant (le modèle T de 1923 n’avait que 628 cm3), dépourvues de différentiel, dotées d’un graissage par barbotage (le rapport extraordinairement élevé étant d’environ 6:1 alors qu’il y avait toujours 4 vitesses).
La société devint la quatrième marque française, derrière les trois grands : Citroën, Renault et Peugeot, avec une cadence journalière de 75 voitures en 1927.
En 1924, la voiture de tourisme 6 cylindres fut pourvue de freins sur roues avant et fabriquée jusqu’en 1926.
En 1925 parut une plus grosse conduite intérieure familiale, le modèle GM, 4 cylindres 1,6 litres.
En 1927, Mathis revint à la politique du modèle unique avec la 4 cylindres MY, 1,2 litres, conduite intérieure.
Jusqu’en 1935, la société Mathis produisit des conduites intérieures familiales solides, lentes, à soupapes latérales.
En 1929, l’Emysix fut dotée d’une boîte Warner 4 vitesses avec une troisième vitesse silencieuse et, en 1930, furent aussi proposées des 6 plus grosses de 2,4 et 4,1 litres, avec pont hypoïde.
En 1934, pour renflouer la société, un accord fut signé avec Ford selon lequel les Ford V-8 destinées au marché français seraient construites dans l’usine Mathis.
Malheureusement, les Matford supplantèrent rapidement les Mathis dans les chaînes de production et celles-là furent produites jusqu’en 1961, la firme étant d’abord sous le contrôle de Ford, puis de Simca.
En 1935, les voitures Mathis pourvues d’une suspension indépendante avant et arrière furent les dernières à être vendues sous ce nom.
Emile Mathis revint en possession de son usine et essaya de remonter le courant avec une étrange petite trois roues traction avant à carrosserie coupé en forme d’œuf dont Jean Andreau avait fait les plans, elle avait une puissance de 80 CV, une boîte 3 vitesses toutes surmultipliées.
En 1954, l’usine de Strasbourg fut vendue à Citroën et une autre grande marque française, sans originalité cependant, disparut.
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